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Par The-Air le 24 Janvier 2012 à 17:13
Il était une fois un oiseau dans un monde de chats. Tous les jours il essayait tant bien que mal d'échapper au griffes des félins qui le pourchassaient. Pourtant l'oiseau était amoureux de l'un d'eux. Tous les jours l'oiseau s'asseyait sur une branche et regardait le magnifique chat se reposer au soleil. De tout son cœur l'oiseau espérait que le chat l’accepte malgré leurs différences. Un jour, le chat appela le volatile. L'oiseau, plain d'espoir descendit près de celui qu'il aimait mais en une volée de plumes, il n'était plus là. Le chat se nettoya le museau et continua sa route sans même se retourner.
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Par The-Air le 21 Décembre 2011 à 20:18
Un petit texte écrit un soir alors que je m'embêtais. Je sais que j'aurais pu faire mieux mais c'est la première scène de baiser que j'écris >///< ... Soyez indulgents et dites-moi ce que vous en pensez.
Je l'ai regardé, les mains sur le cœur. Mes lèvres me tiraillaient. Une vague de chaleur me parcourut, je me sentais mal et bien à la fois. Il me regarda lui aussi et se mordit la lèvre. Il était si près de moi. Je sentais son souffle sur mon visage. Les larmes me montèrent aux yeux. J'avais la folle envie de me jeter sur lui, embrasser sa peau blanche, caresser son dos blessé. Je l'aime. Il se détourna. Ses joues avaient rougies. Je l'ai attrapé par le bras. Mon cœur fit un bon. Je l'ai tout de suite relâché, je me sentis honteuse. Je me demandais si j'avais le droit de faire ça, mais alors il fit un pas vers moi et prit mon visage entre ses doigts. Des larmes cristallines coulèrent le long de ses joues. Ses yeux paraissaient noyés de chagrin. Je le sentais trembler. Il approcha ses lèvres des miennes. Je sentais la chaleur s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Il ferma les yeux tremblant comme une feuille sur le point de tomber. J'ai saisis sa tête et je l'ai attiré vers moi. Ses lèvres se plaquèrent contre les miennes. Un frisson me parcourut. Il referma ses mains plus fort sur mon visage, me collant plus encore contre lui. Sa salive se mélangeant à la mienne avait le goût acre de ses larmes. Il glissa ses bras autour de moi. J'ai reculé dans un bref moment de panique. Je me suis appuyée contre le mur et il me serra encore plus fort. J'ai effleuré tendrement ses côtes. Il frissonna, fermant ses yeux et m'embrassa avec une telle ardeur que j'en eu le souffle coupé. Mais alors il me relâcha lentement pleurant de plus belle, il avait l'air tellement malheureux, il se précipita à travers le couloir me laissant seule à bout d'haleine. J'ai glissé à terre, le dos contre le mur, sentant encore la chaleur de son corps et la tendresse de ses lèvres.
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